Sadismus Jail
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Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei]

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Sean Weiss
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Sean Weiss

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MessageSujet: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMar 25 Jan - 16:44

    -De toute façon, peu importe ma réponse, je suis obligée… Vous me l’avez bien fait comprendre. J’aimerais rester à l’extérieur, mais je ne l’ai pas mérité.

    Elle est maline. Elle réutilise les mots que j’ai moi-même utilisés tout à l’heure. Elle a l’air très nerveuse, très songeuse. Mais au fond elle est très attentive à ce qui se passe autour d’elle. Dans sa situation, je ne ferais sans doute pas mieux. Même si je fais régulièrement ce chemin avec de nombreux prisonniers, j’arrive mal à m’imaginer ce que ça doit représenter pour eux. Pour moi, ça n’est que l’accomplissement de mon travail. Je suis ici pour ça, eux aussi. C’est le quotidien. J’en vois passer tous les jours. Eux, c’est parfois la première fois qu’ils passent la porte d’une prison. Ils comprennent que lorsque cette porte se referme, c’est pour la vie, que tout est fini pour eux au-dehors. Pire. Il n’y a même plus de dehors. Je laisse filtrer peu de nouvelles du monde extérieur jusqu’à eux. Les visites sont rares, très limitées. Souvent, les prisonniers viennent de très loin et la famille ne peut pas se déplacer jusqu’ici. C’est tant mieux. Je ne leur donne de nouvelles que la mortalité dans leurs familles directes. C’est le maximum d’humanité que je peux me permettre d’avoir envers eux. Et c’est plus par respect pour leur famille que par respect pour eux.

    -280072, j… je crois qu… que j’ai b… bien retenu…

    Je fronce les sourcils. Je n’ai jamais connu de détenu qui s’empressait d’apprendre son numéro d’identification. La plupart du temps, ils le rejettent, s’attachent à leur prénom, à ce qui fait d’eux un être humain. Cette jeune femme a les pieds sur terre. Elle veut éviter les ennuis ici. Tant mieux. Ça laissera plus d’énergie à tout le personnel pour s’occuper de mater les plus coriaces et les plus dangereux. Cette prisonnière va purger sa peine convenablement parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas échapper à la justice, de toute façon. J’aimerais en recevoir plus souvent, des aussi dociles.

    Je fais un autre signe en direction de la caméra, sans quitter ma marchandise des yeux. Un bruit de buzzer résonne fortement pendant quelques secondes pour me signaler que la porte va s’ouvrir. Je regarde à l’intérieur avant d’entrer, m’assurant que tout est en ordre. Que toutes les portes des cellules sont bien fermées et que personne ne se trouve ailleurs qu’à l’endroit où il se doit d’être. Puis je pousse ma prisonnière devant moi encore une fois.

    Le couloir des détenus est sombre et peu accueillant. C’est sans compter l’éclairage moyennement efficace à cause des ampoules grésillantes, sans compter l’humidité, sans compter les détenus qui se pressent contre les portes pour nous regarder passer. L’ambiance est toujours agitée quand un gardien vient déposer un prisonnier. Je crois que c’est pire quand c’est une prisonnière. Et je crois aussi que c’est encore pire quand c’est moi qui m’en occuper. Les gens qui logent ici me connaissent bien. Je ne suis entré en contact qu’avec un petit nombre d’entre eux, mais ils savent qui je suis. Ils savent que je suis celui qui a rouvert cet endroit de malheur. Les détenus qui ont connu l’ancien Sadismus me haïssent d’autant plus, car ils croyaient avoir échappé à cet enfer. Et je les ai durement ramenés à la réalité.

    C’est bruyant. Très bruyant. Et je reste sur mes gardes, lançant des regards discrets à tout ce qui bouge, émet du son et est doté de mains. Celles-ci enserrent les barreaux. Sous les encouragements de la foule pour que la jeune femme les débarrasse tous de moi, je n’oublie certes pas de lancer quelques coups d’œil à celle que j’amène avec moi. Je doute qu’elle tente quoi que ce soit. Et si j’étais elle, je penserais plutôt à m’attirer la sympathie du directeur, plutôt que celle de ces monstres. Quand bien même … elle n’aurai ni l’une ni l’autre.

    Je m’arrête, la force à faire de même. Un regard derrière m’indique que la porte est bel est bien refermée. Je sors mon trousseau de clés. Cellule 6. 622948, 272021 et 900788, si ma mémoire est bonne. Deux sont présents. L’autre devait avoir affaire soit avec un médecin ou quelque corvée. Un homme et une femme donc sont prêts à accueillir la nouvelle venue.

      « Reculez, j’ouvre. »


    Lorsque j’estime que j’ai assez d’espace pour procéder, je glisse la clé dans la large serrure et l’y tourne. Je fais glisser la porte sur le côté, regarde un moment l’ouverture et fais signe à la prisonnière d’y entrer. Je ne vais quand même pas le faire à sa place. Je continue de surveiller les deux autres locataires. Je ne peux jamais être trop prudent quand il s’agit de ces fumiers. Un excès de zèle ne peut pas me faire de mal.
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMar 25 Jan - 18:48

Couché sur le lit bien confortable, du moins le plus qu'il pouvait être pour une cellule de prison, je me fis réveillé par un tapage infernal que les prisonniers voisins faisaient. Je me releva pour regarder à travers les barreaux et remarqua que l'homme qui m'avait emmené jusqu'ici était là. Un large sourire sur mon visage ce fit voir et pouvait faire un peu peur avec mon air de détraqué. J'aimais bien ce personnage, car il est civilisé pour un gardien qui cohabite la moitié et plus de sa journée avec des fous furieux comme je le suis. Je me recula par la suite en le voyant arriver et fut plus que heureux, mais surpris, de voir qu'il s'arrêta devant ma cellule. Une jeune femme avec lui, tout pour plaire même si femme ou homme m'importait peu. Il dit de reculer et dans l'ombre je recula alors et on ne pouvait pas voir mon visage souriant de pensé malsaine. Je ne voulait pas tuer ou agresser le gardien, mais j'adorais parler avec lui. Je trouvais que ses sujets de conversations étaient plus qu'intéressant et sa personne aussi. Non pas physiquement en particulier, mais son esprit et ses pensés étaient intrigantes et palpitante. Une fois la nouvelle '' recrue dans la prison je me coucha de nouveau sur mon lit les bras derrière la tête à la fixer un peu de haut en bas pour savoir à quoi j'avais à faire. Déjà deux colocataire et maintenant une troisième.

Après un temps de silence je m'assit sur le bord de mon lit les bras entre les jambes qui étaient un peu écarté pour être plus alaise. Un sourire moins sadique que le dernier se trouvait toujours sur mon beau visage de blond au yeux bleu. Je lui demanda d'une voix non pas méchante ou menaçante, mais bien calme et gentille.

-Hey bien hey bien ! Tu as de la chance que ce soit lui qui t'accompagne jusqu'ici. Dit moi...quel est ton nom jolie chose ? Moi je suis Andrew Vertrauen ou 622948 si tu préfères.


Je fit un rire bas et subtile, mais qui pouvait se faire entendre. Je croisa les jambes et mit les bras par en arrière pour être confortable le plus possible comme toujours. En t'en que ex-homme d'affaire je sais bien me comporter et être polie et aimable avec les autres. Je continua donc la conversation.

-Je ne suis pas là depuis longtemps, mais si tu as des questions tu peux toujours demander je peux surement te trouver ce que tu veux.


Je me leva par la suite pour retourner par en arrière et me couché sur le ventre sur le lit qui était le mien. Les bras devant la tête sur ceux-ci, je la fixais du regard avec de la curiosité.

-Dit moi tu as fais quoi pour être ici ? Tu sembles pas à être le genre de la maison si je peux me permettre.


Effectivement les gens ici semble avoir un lourd passé ou être des dangereux meurtriers par leur attitude ou physique. Je n'étais pas très bien placé pour juger de la sorte parce que quand je suis calme comme en se moment je ressemble à un blondinet bien normal avec des yeux d'un bleu magnifique. Je n'étais pas vieux. Je n'ai que 22 ans alors je penses que je suis très mal placé pour dire cela, mais la question me brûlait les lèvres.
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Hélia Knudsen
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MessageSujet: Welcome... Home. Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMer 26 Jan - 17:33

Le gardien fit un nouveau petit signe à la caméra. Son geste fut suivi d'une sorte de buzz qui annonçait que la porte blindée venait de se débloquer. Je frissonnai encore. La porte s'entrouvrit et il passa la tête, sûrement pour vérifier qu'aucun détenu ne cherchait à s'évader.
Puis il ouvrit entièrement et me poussa dans le dos.

Qu'est-ce-que c'est que ça ?

Devant moi, couloir interminablement sombre.
Jusqu'alors, la "traversée" avait été calme, mais en arrivant dans cette aile de la prison, mes oreilles se mirent à bourdonner sous la puissance des cris et des plaintes s'émanant des cellules...

Te voilà de retour dans le monde des sauvages !

Je m'avançais à tâtons dans le couloir, hésitante car effrayée par les hurlements de certains détenus. Pire que l'hôpital psychiatrique. D'autres prisonniers s'étaient jetés contre les portes de leur cellule et tenaient fermement les barreaux, les secouant parfois.
Je croisais des regards obscènes, plus pervers les uns que les autres, on me proférait des insultes, des obscénités.
Et j'allais devoir vivre avec ces... Ces... Chos... Détenus.
J'en venais même à regretter l'asile...

J'entendis dans mon dos la porte se fermer. J'y jetai un rapide regard puis reprenais ma marche.
Ce gardien n'a pas l'air très apprécié ici...
Je le regardais justement du coin de l'œil. Il était à l'affût, presque comme un chasseur épiant son gibier. Et moi je le suivais à la trace, comme un chien -de chasse-.
Cette entrée dans le monde carcéral était bien pire que...

Cesse de parler de l'hôpital.

Il faisait humide, et le froid s'infiltrait dans chaque pore de ma peau, me donnant l'impression de littéralement geler de l'intérieur...

Le gardien se stoppa et m'obligea à en faire autant. Un peu déséquilibrée par cet arrêt brutal, je faillis le heurter. Consciente qu'il n'aurait pas du tout apprécié le geste (même involontaire), je réussis à éviter le contact.

Je regardais la porte de ma future cellule, quelqu'un semblait d'ailleurs accroché aux barreaux.

Ca promet...

-Reculez, j’ouvre.

De l'autre côté, la forme humaine recula. Il inséra la clef dans la serrure. Le bruit était ignoble. Le battant de la porte s'ouvrit lentement, permettant ainsi au gardien de revérifier que personne ne tentait de se sauver.
Puis il m'invita à entrer.
Calmement, je regardais une dernière fois mon accompagnateur dans les yeux puis pénétrais dans la cellule.

Je n'eus pas le temps d'analyser l'espace ; un jeune homme blond allongé sur son lit m'interpella.

-Hey bien hey bien ! Tu as de la chance que ce soit lui qui t'accompagne jusqu'ici. Dis moi...quel est ton nom jolie chose ? Moi je suis Andrew Vertrauen ou 622948 si tu préfères.

Quelle familiarité !

Il m'avait un peu prise de fait...

-Je ne suis pas là depuis longtemps, mais si tu as des questions tu peux toujours demander je peux surement te trouver ce que tu veux.

Eh ben, on dirait presque qu'il récite... J'entrouvrais les lèvres pour le remercier, mais...

-Dis moi tu as fais quoi pour être ici ? Tu sembles pas être le genre de la maison si je peux me permettre.

Le genre de la maison ?? Quoi ? Tu fais tâche apparemment !

Ca faisait un peu (beaucoup) de questions en même temps...

-Je suis Hélia Knudsen, ou 280072... Emmh... Enchantée...

Euh, nous ne sommes pas dans une réception mondaine Hélia, pas besoin d'être aussi formelle ! En plus, il a l'air un peu plus jeune que toi...

-Si je peux me permettre, pourquoi ai-je de la chance ? Ce gardien est comme beaucoup d'autres ici, non ?

Ses magnifiques yeux bleus m'hypnotisaient et me rappelaient avec nostalgie ceux de mon père... Les yeux que j'aurais dû avoir.
Dire à ce parfait inconnu ce qui m'a conduit ici ?

Après tout, tu l'as mérité !

Peut-être que ce que j'ai fait est moins terrible que ses actes...?
Sans lui laisser le temps de répondre non plus, je continuais.

-Si je suis ici, c'est parce que j'ai... J'ai tué ma mère et mon beau-père, et puis un autre homme aussi.... Je viens de.... L'hôpital psychiatrique parce q...

Je me tus. Pas besoin d'en rajouter. S'il voulait savoir, il n'avait qu'à attendre d'être plus proche de moi, ou alors il pouvait chercher lui-même. Et puis d'abord, pourquoi je lui dirais ?
Je ne devais pas me laisser ensorceler par son regard...

-Et toi ?

Encore une déferlante de frissons…
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMer 26 Jan - 19:13

Je regardait la personne devant ne pouvant défaire mon regard de celle-ci, non pas que son physique m'attirait, mais nous allons être dans la même prison et surement même cellule toute notre vie alors pourquoi ne pas faire connaissance un peu et être polie. Pas parce que nous somme ici que nous devons oublier les bonne manière après tout mes parents mon bien élevé avant que je les tues. Son nom sorti enfin de ses lèvres que je fixait en entendant sa réponse qui traversait mes oreilles et qui resterait gravé dans ma mémoire qui est toujours bonne et celle d'un grand chef d'entreprise.

La question du gardien arriva et je fit un sourire en voyant le ''pourquoi tu me dis ça'' dans ses yeux charmants. Un petit rire sorti de ma bouche et je redressa la tête un peu avec mes mains pour la soutenir et la regarda toujours aussi intensément pour lui répondre.

-Il est disons.. le chef des chefs ici. J'adore sa personnalité pas toi. Avec lui tu peux espérer des réponses et un bon caractère si toi tu en as. Il agit comme tu agis. Soit gentille et il le sera avec toi alors.

Par la suite mon regard changea et mon ai aussi quand elle me dit son histoire enfin une partie intéressante. Je m'assis, en un geste rapide, en indien et la fixa du regard encore qui était remplit cette fois-ci de curiosité et aussi on pouvais voir que j'étais vraiment attentif et j'avais un air sérieux pour changer un peu. Depuis mon procès j'avais laissé tout ceci de côté, mais quand depuis des années vous vivez d'une façon dur de la changer n'est-ce pas ! Une fois fini, si on peu dire elle avait coupé sa phrase, elle me demanda MON histoire à moi. J'étais heureux que celle qu'elle venait de me raconter ressemblait à la mienne. J'éclata de rire un moment en me tenant le ventre pour finalement la regarder et m'excuser à elle. J'avais surement choquer la jeune dame devant moi de rire comme ça.

-Désolé, excuse moi c'est juste que.. Ha ! Ouf ça fait du bien rire un peu dit donc.

Mon regard se posa sur elle et avant de répondre je souris et fit un moment de silence. Je ne voulais pas faire de pose dramatique loin de là j'avais uniquement en tête sa réaction. Pour tout cela elle avait été à l'hôpital et psychiatrique en plus de cela. Elle avait du subir un gros traumatisme pour l'envoyé là-bas puis ici surtout. Quelle malchance d'être dans un endroit pour guérir une maladie mental qui existe surement pas, puis tomber dans l'enfer de ses quelques murs qui renfermes le spire psychopathes et autre meurtriers.

-Moi j'ai juste tué ma mère puis mon père des années plus tard quand il m'appris son savoir sur comment gérer une compagnie aussi grosse que la notre, puis je me créa une maison de plaisir charnel et j'étais e meilleur dans le métier sans compter tout les gens que j'ai fais souffrir à cause de ma cruauté en affaire pour atteindre le sommet.


Je la fixa toujours de mon sourire et regard et plaça mes coude sur mes cuisses puis ma tête sur mes mains qui se fusionnèrent ensemble. Je semblait satisfait de moi et sur un ton tout à fait normal je lui dit ses quelques mots tout simple.

-Je n'ai aucun remords. As-tu d'autre questions très chère ? Nous allons vivre ensemble maintenant alors soit alaise de parler.

Il n'avait pas tord sur se point d'être confortable de parler avec lui et les autres et de poser des questions aussi. Montrer ses sentiments n'est pas le meilleurs dans un endroit comme celui-ci, mais plus elle en saura plus elle sera à l'abri de malheur.
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MessageSujet: Suite suite suite Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMer 2 Fév - 17:41

Il ne cessait pas de me fixer, j’en étais d’ailleurs gênée car son regard se faisait insistant, j’avais l’impression qu’il sondait mon esprit. Quand j’abordai le cas du gardien, il eut un sourire malicieux…

-Il est disons.. Le chef des chefs ici. J'adore sa personnalité pas toi. Avec lui tu peux espérer des réponses et un bon caractère si toi tu en as. Il agit comme tu agis. Soit gentille et il le sera avec toi alors.

Quoi ? Le di-rec-teur ??

Je déglutis avec difficulté, ai-je été assez polie ? Ai-je paru assez docile et gentille ?

Bah ! Tu t’es juste montrée naturelle… C’est déjà ça.

Je serrai les dents.
J’avais demandé quelques précisions à mon « colocataire », et celui-ci éclata de rire. Par reflexe, je fis un pas en arrière. Je sentais quelque chose de malsain derrière ce rire…

-Désolé, excuse moi c'est juste que.. Ha ! Ouf ça fait du bien rire un peu dit donc.

Je le sens pas celui là Hélia…

Je repris mon équilibre, discrètement.

Je le sens pas !

Je me « frappais intérieurement », de nouveau prête à écouter le récit d’Andrew.
Mais avant de poursuivre, il se stoppa encore, me fixant droit dans les yeux, tentant certainement de deviner ce qui se cache derrière mon arrêt brutal de récit un peu plus tôt…

-Moi j'ai juste tué ma mère puis mon père des années plus tard quand il m'apprit son savoir sur comment gérer une compagnie aussi grosse que la notre, puis je me créai une maison de plaisir charnel et j'étais le meilleur dans le métier sans compter tout les gens que j'ai fait souffrir à cause de ma cruauté en affaire pour atteindre le sommet.

Bon, ça te ressemble un peu au début…

Ses parents étaient donc aussi de la haute société ? C’est dommage, s’il n’avait pas commis ces crimes, il aurait pu avoir une vie fantastique et enrichissante.

Ja, mais en attendant, IL A COMMIS CES CRIMES.

L’information suivante arriva seulement à mon cerveau, avec un petit temps de retard…

« Je me créai une maison de plaisir charnel et j'étais le meilleur dans le métier »

Je m’étouffai, mais ne voulais pas montrer mon étonnement. Je tentais avec difficulté de tousser sans faire le moindre bruit… En quelque sorte ; mission impossible.

Tu vois ?! Je te l’avais dit ! Je ne le sentais pas et j’avais raison ! C’est un pervers !

Quoi ?

J’eus soudain l’étrange impression de me retrouver à nouveau dans ma camisole de force. Raide comme un piquet, face à lui. Derrière le masque se cachait certainement un prédateur redoutable cherchant en moi une proie.

T’es si moche que tu ne risques rien.

Je sais. Mais, on ne sait jamais.

Dans mon esprit torturé, les plans de secours les plus complexes se faisaient et se défaisaient très rapidement. Comme arme, s’il avait la force et la musculature, j’avais certainement l’intelligence pour seule alliée.

-Je n'ai aucun remords. As-tu d'autres questions très chère ? Nous allons vivre ensemble maintenant alors soit à l’aise de parler.

C’est malsain tout ça… Pas på ! Pas på ! (Attention ! Attention !).

Une question me taraudait mais je ne savais sur quel pied danser. Lui poser, ou attendre, ou ne pas lui poser ?

Dilemma, dilemma…

-J’aurais une question…

Je me surpris à me rapprocher de lui de quelques pas.

-Une raison particulière d’avoir tué tes parents ? Moi non plus je ne regrette pas vraiment mon geste, même si…

Ca pouvait marcher avec le chantage, je pose, il répond, il me demande la même chose, je l’informe. Je devais me comporter comme une mystérieuse, et l’attirer dans ce jeu grâce à mes pauses pleines de sous-entendus. Ces blancs que je laissais lui lançaient un appel ; « pose-moi la question… ».
J'étais maintenant si près que mes jambes touchaient presque la bordure de son lit.

Euh, et si tu reculais ?
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMer 2 Fév - 18:32

Je trouvais ça drôle qu'elle recule de quelques pas quand je lui parlait. J'étais considéré comme un assassin fou alors pourquoi je devrais me cacher une fois ici, mais je reste un gentlemen aussi avec des manière et autre. Je respecte les gens si eux me respectes aussi. Pourquoi être gentil avec ceux qui ne le mérite pas ? Voici ce que je me dis dans ma tête à chaque fois que quelqu'un est impoli avec moi. La fille devant moi était un peu bizarre, mai qui ne l'est pas ici. Même les gardiens peuvent être étranges, surement moins dérangé que nous prisonniers, mais qui sait. Cette gente dame devant moi me demanda la raison du pourquoi avoir tuer mes parents. Je fis encore une fois un sourire. Heureux de la question et surtout mon sourire s'agrandissait plus elle approchait de mon lit. Je voyait qu'elle avait moins peur. Je la fixa un moment avec les coins de lèvres levés.

-J'ai assassiné ma mère à l'âge de neuf ans et mon père à l'âge de 18. Une enfance sans amour ni intérêt n'est rien. Des parents qui ne veulent pas d'enfant mérite de ne pas en avoir, mais comme on ma donné la vie et qu'on l'a rendu misérable par leur faute, j'ai repris ce que j'avais le droit d'avoir. Mon père était très heureux que je tus ma mère il en a rien dit de mal. Lui non plus ne méritait pas d'avoir une famille. Enfermé son fils pour qu'il apprend tout du monde sans le montrer à celui-ci.


Une fois la réponse dit je me pencha par en arrière avec un sourire toujours aux lèvres et les bras en arrière de moi qui me soutenait pour ne pas être écrasé sur le lit. Elle attendait que je lui pose la question à elle aussi. Elle avait l'air de se battre ou se parler à elle-même dans sa tête. Elle venait d'un asile, rien de plus normal.

-Je me suis fait une maison ou je pouvait recevoir de l'amour même qu'une nuit. Je ne cherche pas de relation à long terme, j'en suis incapable surement de donner te de recevoir ce que j'ai jamais reçu étant jeune. Je n'ai pas fait ça par perversité si ça t'inquiète.


Je soupira un moment en baissant la tête pour tourné mon regard vers elle de nouveau. Je lui posa la question qu'elle voulait entendre et qu'elle voulait que je lui demande également. Je suis un homme d'affaire en tout premier alors avec moi c'est donnant donnant. Rien n'est gratuit dans la vie même en prison. Je me dressa devant elle avec un petit sourire qui était un peu moins psychopathe cette fois-ci. L'homme d'affaire était sorti en moi et je voulait lui montrer que je n'était pas un fou, du moins pas complètement.

-Et toi ! Pourquoi là tu fais ? Je suis un homme d'affaire alors je ne fais rien sans avoir quelque chose en retour. La vie est remplit de chose malsaine et quelques unes d'entre elles sont ici avec nous. Tout le monde est fou en lui à sa façon tu sais. Ceux qu'ils pensent ne pas l'être le son encore plus que ceux qu'ils admettent l'être.


J'étais doux et calme autant du regard que ma voix et aussi mon sourire. Je ne semblait pas être méchant et l'homme que j'étais tout à l'heure qui lui avait fait peur n'existait plus. Je pouvais démontrer de la compassion aussi pour ceux qui le mérites. Elle ne semblait pas mauvaise ni assez folle pour ne pas comprendre alors pourquoi pas être gentil avec elle. Ça ne fait pas de mal d'être gentil avec certaine personne de temps à autre alors pourquoi pas essayez ici un peu. Ses mures sont ennuyeux même si je ne suis pas là depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyDim 6 Fév - 16:47

Ma mâchoire se crispa, mes muscles se contractèrent. Je me forcais à rester concentrée pour écouter le récit d'Andrew. J'avais beaucoup de mal, tout se bousculait dans mon esprit, mots, sons, phrases, cris, calculs, un peu de tout, et surtout de n'importe quoi.

Une fois son histoire terminée, je relevais la tête et le fixais.
Mon esprit enfin remit en place, j'étais beaucoup mieux.
Mon "plan" avait marché. Contente et fière de mon exploit, je me sentais prête à sourire.

Tu ne referas pas la même erreur deux fois de suite.

Un spasme faisait tréssauter nerveusement ma paupière.

-Je suis née et j'ai vécu au Danemark avec mes parents et mon frère. Mais ma mère ne m'aimait pas. Elle a trompé mon père et a tenté de me tuer. Mon père est mort en me protégeant...

Je soupirais péniblement. Je devais tout lui raconter, je devais aller jusqu'au bout de mon explication... Lui m'avait tout dit, je devais le lui rendre... Mais la douleur me tordait le ventre, elle se diffusait à chaque battement de mon coeur par mes veines, elle traversait tout mon corps. Elle demeurait encore, cette douleur, qui aurait dû se dissiper...

-Puis, ma mère et son compagnon nous on enfermés, mon frère et moi, et nous on maltraités. Tous les deux, nous avons fait quelque chose d'impardonnable. Nous nous sommes aimés, alors que c'est interdit... C'est horrible n'est-ce pas, d'aimer son frère ?! Oh, tu peux le dire, je ne te jugerais pas...

Les larmes chatouillaient mes yeux, mais je ne savais d'où je puisais la force de les ravaler.

-Le compagnon de ma mère l'a un jour battu si violemment qu'il perdit connaissance. Et j'ai massacré ces deux monstres, avant d'être internée.

Depuis combien de temps n'avais-je pas parlé de mon histoire à quelqu'un ? Je ne pouvais m'en rappeler... Je préférais toujours éluder la question, mais là, je me retrouvais face au mur, obligée de narrer de nouveau ma terrible histoire...

-Pour ce qui est de la folie...

Il fallait encore que j'aborde un sujet sensible pour moi. Pour tous.

-Tu sais, tout le monde nous craint, nous les.... Fous, comme ils se plaisent à nous nommer. Tout le monde peut avoir une part de folie, mais chez nous, c'est normal... On en guérit JAMAIS.

En terminant ma phrase, je lui lançais un regard énigmatique, voire dément.
J'allais peut-être l'effrayer... ? Ce n'était pas mon but...
Mais comme la peur est un réflexe humain, j'étais sûre qu'il en serait de même pour lui...

Ma paupière tréssautait encore. Vraiment, je ne devais ressembler à rien, si ce n'est à une échappée de l'asile...

Ce que tu es, Hélia.

Je serrais les poings.
Tout m'échappait, tout m'abandonnait. Tout sauf mes démons et les spectres, les images qui me hantaient depuis toujours. Mon esprit était embrouillé, rempli de voix, de cris, d'images atroces, de sentiments impossibles à extérioriser, de douleur, d'envies... Mais encore toujours, je devais tout garder à l'intérieur...
Je commencais à avoir du mal à respirer, encore ces angoisses !

Tu en as parlé, c'est pour ça, ça fait ressortir les pires émotions et les pires cauchemars...
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyDim 6 Fév - 23:01

Je remarqua qu'elle soufflait bizarrement. Comme si elle avait de la difficulté à respirer à cause de quelque chose qui m'était pour le moment inconnue. Je me mis à réfléchir. Un moment tout va et puis l'autre elle à la paupière qui saute avec un air de démente et la respiration saccadé. Surement par la fait qu'elle parlait de son histoire. Elle avait dit qu'elle avait aucun remord, mais avec cette réaction je commençais à en douter et pas qu'un peu. Je la regarda un moment avant de lui dire d'une voix neutre, mais qui démontrait un peu d'inquiétude, je suis humain après tout et surtout malgré ce que d'autres pensent.

-Tout va bien ? Tu sais si tu es bien avec ton passé tu n'auras plus jamais peur de celui-ci. Il faut se faire à ce que nous avons fait, car nous ne pouvons et ne pourrons jamais le changer peut importe ce que nous faisons.

Je n'étais pas méchant et ne l'ai jamais été. Juste que mes parents ne mon jamais appris et donné l'envie de l'être avec eux. J'avais de la compassion pour la femme devant moi. Elle était serte plus vieille que moi, mais ce n'est pas une raison pour ne pas être gentil avec elle et être incapable de la comprendre. Je lui mis alors doucement, pour ne pas l'effrayer plus, ma main sur son épaule. Je voulais qu'elle comprend que je ne lui veux pas de mal et que ici elle a rien à craindre. Tout le monde ici sont dans le même bateau. Je ne devait pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, du moins pas trop, mais je ne voulais pas que une des personnes avec qui j'allais passer le restant de ma vie soit un peu dérangé à cause de stupidité du passé. Pour moi il ni a que le présent et le futur qui compte. Les gens doivent être jugé pas leur actes et ce qu'ils peuvent faire et non par ce que le monde voudrait et ce qu'il pourrait peut-être accomplir un jour. Les gens sont comme ils sont et dans mon cas il y a personne qui me fera changer, surtout pas si je ne veux pas. On peux évoluer en bien et non en mal. Être moins bien ou bon que avant n'est pas possible. Nous ne pouvons aller que de l'avant et rien d'autre. Si nous faisons une chute il faut se relever pour continuer et rien d'autre. Je finis pas lui dire en regardant le plafond de notre cellule.

-Si tu veux continuer il faut te relever de tes problèmes et réussir les défies devant toi sinon tu resteras toujours dans le noir de l'endroit où tu es, c'est à dire ton passé.


Mon regard se posa finalement sur la jeune femme devant moi sur qui ma main était posé sur son épaule. Je n'avais pas un regard, ni une expression, ni une voix qui montrait du méprit, dégout, tristesse ou autre. J'étais neutre en tout point. Je me suis souvenu aussi de sa phrase par rapport à son frère et leur '' amour '' .

-Tu sais un amour interdit est mieux que rien et je suis mal placé pour te juger moi qui avait des relation avec plus d'une personne chaque soir.
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Hélia Knudsen
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMar 15 Fév - 16:20

J’avais vraiment une douleur horrible au niveau du plexus solaire. Cette impression que mes côtes se rétractaient et empêchaient mes poumons de se gonfler. L’air avait du mal à atteindre le fond de mes bronches. J’avais vraiment l’air d’une asthmatique… Je sentis sa main se poser sur mon épaule, calmement, voire même gentiment. Je relevai les yeux pour le regarder encore. Ses yeux me rendaient nostalgique, terriblement nostalgique. Je le savais maintenant ; je ne reverrai plus jamais Copenhague… J'allais moisir dans ce trou à rats, me dessécher, mourir à petit feu dans cet enfer pire que le bagne.
Une torture invisible et puissante, voilà ce qu’est la prison… La damnation dans un lieu clos et surveillé. Et aucun moyen de se repentir, nous n'avons pas le droit.

Il retira sa main, je m’appuyai contre le mur pour reprendre mon souffle.

-Ça va, merci… Je vais mieux…

Je réfléchissais à ses paroles…
Se débarrasser de son passé, l’apprivoiser pour ne plus avoir peur… Facile à dire… Comment pourrais-je me débarrasser un jour de ces démons qui me hantent, qui vivent auprès de moi, à chaque moment… Mon passé est partout ! Aussi bien dans un tableau, que dans un drap, que dans une vitre, que dans une pierre, ou même une âme… Je suis entourée, il m’est impossible de m’échapper.

J’avais tellement envie de pleurer, mais pleurer signifie être faible, et je ne voulais pas le paraître ; je l’étais déjà assez.

Tôt ou tard, tout le monde saura que tu es une folle et qu’en plus, tu es faible !

Tais-toi ! Tais-toi !

J’avais l’impression de devenir de plus en plus folle… Cette « voix » qui m’avait toujours parue naturelle et normale me harcelait chaque jour plus encore… Un peu comme ces gens qui entendent des « voix » et qui s’enferment dans leur tour d’aliénation et attaquent les autres.
Je pris ma tête entre mes mains.

-Arrête ça… Me soufflai-je, très bas.

Mince ! Si jamais il m'avait entendue, ça allait réellement être fini pour moi. Qui voudrait rester avec une chose comme moi pendant de longues années ?
Si j'étais lui, je tenterais de changer de cellule, ou... De me débarasser de cette chose.

Je ne voulais pas ressembler à ces lymphatiques fous à lier qui traînaient dans les couloirs de l’hôpital…

Pas de chance pour toi, tu y es restée trop longtemps. Ca marque…

Je serrais les dents. Il fallait que je l’ignore. Je me redressais lentement malgré la douleur et partais en direction du lit qui m'était destiné. Un peu hésitante, je m'y installais. Le confort était sommaire et le matelas complètement rèche.

-Je trouve cela moins choquant d’être un peu libertin plutôt qu’incestueux… Et puis, maintenant nous allons devoir moisir ici jusqu’à notre mort… Je trouve que cela n’a rien d’excitant. Enfin, ma vie n’avait déjà rien d’amusant à l’asile.

Oh mais si, c’était très amusant de te voir sombrer…

Je serrais les poings, cette fois.
Parler un peu ne me ferais pas de mal. Une réelle thérapie. De plus, être avec Andrew me rassurait. Il semblait avoir un bon fond et n'étais pas effrayant comme ces bêtes sauvages et non-civilisées accrochées aux barreaux de leur cellule. Une petite lumière chaleureuse dans cet affreux cauchemar obscur.

-La chance nous a définitivement quittés… Si tu as encore de l’espoir, j’aimerais connaître ton secret…

A ces mots, je plongeais mon regard dans le sien. Je le fixais avec insistance, espérant qu'il me parle, encore et encore, qu'il me saôule de paroles, pour que j'oublie, que j'oublie cette journée horrible, et cette voix devenue bien harcelante...
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MessageSujet: Re: Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] Welcome home [Hélia, Andrew, Sania & peut-être Lorelei] EmptyMar 22 Fév - 13:29

Je me contentais de la regarder parler et agir sans trop savoir quoi faire sur le coup. Je savais qu'elle venait de l'asile, surement des séquelles ou autre, mais bon. Si elle continuait comme ça elle serait une proie facile dans se monde sans compter aussi le fait que les gens ne l'aimeront pas et auront peut-être peur d'elle pour des raisons qui ne sont pas les bonnes elle pourrait même finir par se faire mal à elle-même avec tout ça. Quand elle alla s'asseoir sur le lit qui lui était dédié je la regardais faire pour être sûr qu'elle ne fasse pas de connerie comme on dit. Puis elle me demanda en quelque sorte mon secret pour aimer cette endroit et tout. Je m'approcha vers elle et m'accroupis devant cette dernière et mit ma main sur la sienne. Avec un petit sourire qui était normal je lui répondis.

-Cette endroit renferme toute sorte de personne bien spécial et original comme toi et moi. JE garde espoir parce que je ne reste pas là à rien faire c'est ça le secret. Tout le monde à quelque chose à raconter et on peux se trouver quelque chose à faire autre que de creuser des tunnels en secret avec des cuillère en plastique tu sais.

Je la regarda d'un air très gentil et doux. Je me disais dan ma tête '' Pauvre petite chose être prise ici. '' C'était surement mieux que l'asile, mais se sera à elle d'en juger avec le temps. Je me releva pour lui faire face mes deux mains sur mes hanches et lui dit avant de me diriger vers mon lit et sauter dessus pour mettre mes bras en arrière de ma tête.

-Tu sais il ne faut pas juger trop vite tu pourrais aimer être ici il y a toute sorte de chose qui se passe même si quelque fois s'est morts je l'admets. Ça ne peut pas être toujours actif non plus.


Je regarda le plafond de la cellule un moment pour tourner par la suite ma tête et regarder la femme à côté de moi. J'espérais qu'elle s'habituera vite à cette endroit. Avant de fermer mes yeux et méditer un peu je lui dit alors ce que je pensais.

-J'espère que tu t'habitueras vite à ici et que tu t'intègreras parce que comme tu as dit tu es ici pour toujours, mais au moins tu n'as pas de soucis ni rien. On te nourris, tu as un toit sur la tête même si en hiver il doit faire un peu froid, mais bon et en plus ils te trouveront toujours quelque chose à faire pour que tu ne fasses pas de problème. Tu as pas à t'en faire il te suffit de te faire à l'idée et de t'habituer voilà tout.
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