Sadismus Jail
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Round 1

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Aaron Sturk
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MessageSujet: Round 1 Round 1 EmptyJeu 17 Juin - 19:22

Je referme le dossier, outré. Je sais que je n’avais pas le droit de le lire, d’ailleurs, je me dépêche de sortir d’ici avant d’être pincé. Je savais que cette femme était perfide, mais pas à ce point. Une infirmière de la mort… Elle ne se trouve pas du bon côté des barreaux. Est-ce que quelqu’un ici va réagir ? Non, certainement pas… Et moi ? Moi non plus d’ailleurs. Je pense que je vais faire de mon mieux pour l’éviter. Si j’ai tenu à en savoir un peu plus sur elle, c’est uniquement par curiosité, une curiosité morbide quand j’y repense. J’ai besoin d’un café.

Plus tard, dans l’après midi, je m’habitue doucement à mon nouveau lieu de travail. J’apprends à connaitre les règles, les rituels, et le bâtiment. Il y a un endroit que je n’ai pas encore visité, les sous sols. D’après les rumeurs, ce n’est pas un endroit dans le quel on aime à se retrouver, quand on est détenu du moins. Je vais aller y faire un tour, ça passera le temps. J’ai un trou dans mon planning, je n’ai rien à faire jusqu’à dix-neuve heure, ou je dis surveiller le repas. Je descends donc un grand escalier de pierre, les mains dans les poches, en sifflotant. C’est sombre, mes pas raisonnent. Je m serais inquiété si je n’avais pas été armé. Mais j’ai heureusement sur moi mon couteau, ma cravache et bien sur mon arme à feu, soigneusement rangée à ma ceinture.

Je marche dans un couloir froid et austère, ah oui, on m’avait dit qu’ici je trouverai la salle d’isolement. Je l’utilise souvent, bon moyen de se débarrasser des gêneurs. Et puis il n’y a rien de mieux pour rendre quelqu’un à cran, et obtenir de lui ce qu’on veut. Et par là, qu’est ce qu’il y a ? Je m’avance, doucement. Une odeur, forte, étrange, dérangeante se fait de plus en plus présente. Qu’est-ce ? De la viande ? Pas de la première fraicheur. Non, ici, il n’y a pas de viande, du moins, pas de la viande animale. Ca ne m’intéresse pas, pas pour le moment, quoi que… Non, je fais demi tour, je n’ai pas que ça à faire. Mais je marche dans une flaque, le bas de ma jambe gauche se retrouve aspergé d’eau. Je me baisse en pestant, et me stop. Non, pas de l’eau, du sang. Je tourne la tête. Il provient de dessous cette porte, il coule doucement jusque dans le couloir. Là, dans cette pièce, en ce moment même, un être humain se vide de son sang. Enfin, un humain… Un détenu, un criminel, qui n’a que ce qu’il mérite.

Je reste le regard fixé sur cette porte. J’ai envie de l’ouvrir, de regarder, de constater, de mes propres yeux. Mais je sais qu’il s’agit là d’une curiosité malsaine, je ne devrais pas… Pourtant, ma main s’est déjà avancée, et elle pousse la lourde porte de bois, apportant dans la pièce sombre un peu de lumière. Quelqu’un est bien allongé les yeux exorbités de douleur, il ne peut même plus crier, et penché sur lui, dos à moi, une silhouette de femme, blonde, grande… Je la reconnais directement. Mon visage se fige dans une expression de haine, mes yeux ne la quittent plus. Ma respiration se fait plus rauque, après un long moment de silence, je lui lance sur une voix qu’elle ne connait pas encore de moi :

-Votre métier vous manquait trop, c’est pour cela que vous êtes venu ici, pour trouver de nouveaux cobayes… La distraction doit être amoindrie étant donné qu’il ne s’agit plus là d’innocents.
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Maria Von der Kreuz
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 7:11

Juste avant :

-DU ACHLOR ! KOMME HIER !

Je venais de tabasser un prisonnier pour viol sur une détenue. Celui-ci rampait par terre en essayant de me fuir. J'esquissais un sourire sadique. Il est roux comme ce pauvre tarré qui a failli tout détruire chez moi. Tout a été remplacé mais je n'en ai que faire. Il va payer et pour ça...J'ai besoin de m'entrainer...

Je saisi le prisonnier par le col de son uniforme taché de son propre sang. L'arcane et la lèvre inférieure pêtées il me supplie en postillonnant du sang alors que je le traine vers les chambres de torture...

-NOOOON PITIE ! NON ! JE FERAI CE QUE VOUS VOUDREZ !

-KLAPS !

Je lui saisi la bouche et le soulève de terre pour le poser sur la table et l'attacher. Je lui tourne le dos et enfile un tablier et un masque de chirurgie les deux en vinyl noir. Je les avais fait faire exprès pour moi lors de mon habilitation au camp. Je mets en route un petit poste de radio qui se trouve au fond de la pièce. Torture Device de Dawn of Ashes. Voilà une musique qui m'inspire. J'installe mon équipement à côté de lui et braque une lumière infâme mais non aveuglante sur lui.

-Tu sais...dis-je en enfilant mes gants de vinyl noir. J'ai toujours rêvé de quoi était fait un enfoiré de violeur...Après tout...J'ai toujours opéré des innocents.

J'attrape un feutre et trace un large rond sur tout son torse. Je compte bien scier les côtes pour voir où ça coince.

-Peut-être que tu n'as pas de coeur et que c'est pour ça que tu viole. Tu sais même moi j'ai un coeur mais il est noir.

Je souris sadiquement et sort le scalpel pour commencer l'incision enfin je passe à la scie chirurgicale pour scier les os des côtes. Enfin j'ai une vue totale sur son anatomie. Le pauvre hurlait au début mais à fini par se calmer. J'observe son visage défiguré par la douleur.

-Ow ow ! On dirait que tu va me clamser dans les doigts hein Schwula ! T'inquiète j'vais te donner juste assez de Morphine pour que tu sente la douleur sans creuver comme le chien que tu es.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je sors une injection et l'injecte dans le bras avant de commencer à trifouiller en lui en commençant à commenter ce que je trouve.

-Tu as été opéré de l'appendicite, tu as eu le poumon gauche perforé il y a peu...Mais que vois-je ?! m'écriais-je en jubilant, Tu as un coeur ! Incroyable j'aurai jamais cru !

Je lui souris et recommence ma fouille. Alors que je trifouille ses intestins j'entends une voix que j'ai décidé de haïr profondément.

-Votre métier vous manquait trop, c’est pour cela que vous êtes venu ici, pour trouver de nouveaux cobayes… La distraction doit être amoindrie étant donné qu’il ne s’agit plus là d’innocents.

Ce salop de Aaron...Il a du lire mon dossier...Je me tourne vers lui couverte de sang jusqu'aux yeux et baisse mon masque en souriant d'un air sadique.

-Au contraire mon petit attardé...J'ai toujours rêvé de voir comment était fait un violeur...

Je souris et reprends mon travail sur mon prisonnier.

-T'inquiète ça peut être ton tour.
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Aaron Sturk
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 14:54

Je souris, les mains dans les poches, et je m’avance de quelques pas. Non, je ne partirai pas. Je suis devenu gardien de prison afin que les criminels payent réellement pour ce qu’ils ont fait. Cette garce là a commit plus d’atrocités que bon nombre de meurtriers d’ici. Et pourtant, elle vaque, totalement libre, comme si la fin de la guerre avait effacé chacune de ses intervention fatale. Elle est même devenue représentante de la loi, c’est le monde à l’envers. Je ne la laisserai pas s’en tirer comme ça. Pas seulement pour ce qu’elle a fait, mais pour ce qu’elle est encore, aujourd’hui. J’ai eu l’occasion de la juger, quelques heures seulement, mais cela m’a suffit. Une vipère aux allures de femme fatale, qui joue la carte de la séduction pour mieux vous attirer dans son piège. Heureusement, je ne suis pas dupe, et on ne m’a pas si facilement. Dommage belle fleure, tes épines sont trop dangereuses. Le mieux est de te couper tant que tu es encore fraiche, mais pas trop enracinée.

Je tends le bras droit devant moi, et je pointe vers elle mon pistolet que je tiens fermement. La mort comme châtiment… Je ne l’ai jamais fait… Irai-je trop loin ? Non, non… C’est un sort qu’elle mérite, il sera facile de maquiller ça en accident, n’importe quel détenu pourrait l’avoir fait, ce gars là par exemple… Je n’aurai qu’à foutre ses empruntes digitales sur la crosse et… Non, pas la mort, je ne tue pas, je ne suis pas un meurtrier. Un justicier des temps modernes, qui agit à sa façon, mais pas un tueur. Je me ramolli, ce n’est pas le moment. Elle ne sait pas que je ne vais pas la tuer, je peux de toute façon lui faire bien pire. En fait, elle ne sait pas encore que je la braque, alors, je m’approche encore un peu d’elle doucement, jusqu’à ce que la canon vienne toucher l’arrière de son crane. Je n’appui pas, je veux juste qu’elle ressente ce contact froid.

-C’est étrange… J’ai moi-même toujours voulu savoir à quoi ressemblait l’intérieur du crâne d’une blonde. Sont-ils réellement tous vides, ou bien est-ce une légende ? Voilà une occasion en or, je ne dois pas la laisser passer… Vous voyez, vous et moi avons plus en commun que ce qu’on pourrait penser.

J’appuie sur le chien. C’est un bruit mécanique et inquiétant qui se fait entendre. Fait un geste ma grande… Et tu le regretteras. Je ne viserai pas la tête non, ni le cœur ou n’importe quel autre organe vital, quoi que… Surprends-moi et le geste partira de lui-même.

-Referme moi ça, en vitesse.

Je sais bien que nous les gardiens, avons tous les droits sur les détenus, mais j’aime autant éviter qu’il ne nous claque entre les pinces. Je ne sais pas si ça va le soulager, en tout cas, ça devrait l’empêcher de clamser, enfin… Peut être quoi, avec un peu de chance. Finalement, remarque… Un violeur, je me fiche pas mal de ce qui peut lui arriver. Sal type. C’est pure conscience professionnelle que de lui accorder une chance.
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Maria Von der Kreuz
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 15:29

J'entends des pas. Ils sont lents...Il est hésitant et s'apprête à prendre une décision grave je le sens. Tout comme je sens la haine qui émane de lui et l'odeur du sang. Il est derrière moi. Je cesse de m'affairer et sens le contact glacé du canon rond contre l'arrière de mon crâne. Je ne suis pas surprise. Il déteste tellement les femmes et moi en particulier qu'il n'était pas étonnant qu'il en vienne à ces extrêmités. Mais l'hésitation qu'il a montré dans sa démarche et l'habitude que j'ai des flingues derrière la tête ne me font pas bouger d'un pouce. Tu crois quoi minet ? Que c'est au vieux singe qu'on apprend la grimace ?!

-C’est étrange… J’ai moi-même toujours voulu savoir à quoi ressemblait l’intérieur du crâne d’une blonde. Sont-ils réellement tous vides, ou bien est-ce une légende ? Voilà une occasion en or, je ne dois pas la laisser passer… Vous voyez, vous et moi avons plus en commun que ce qu’on pourrait penser.

Je souris et lève les mains. Le moment serait enfin arrivé ? Une larme roule sur ma joue. Enfin...Depuis le temps que j'attends cet instant. Aaron je t'aime. Je t'aime parce que tu veux enfin me libérer.

-Referme moi ça, en vitesse.

-Si je touche l'incision maintenant il risque une hémoragie interne. Il n'a pas été à l'infirmerie pour suturer une blessure par couteau.

J'inspire doucement avant de reprendre.

-Tu veux me tuer Aaron ? Pourquoi ? Parce que je t'ai traité d'attardé ? Parce que tu as peur des femmes qui cherchent à te séduire ? Ou parce que tu as fouillé mon passé et que tu as décidé de te faire justicier pour punir les Nazis ?

Je souris toujours et continue mon monologue.

-Si tu veux vraiment me tuer Aaron...Ai au moins les couilles de me regarder en face ! Regarde dans les yeux celle que tu va tuer. Mais sache que je ne t'en voudrais pas. Je veux mourrir mais avant j'veux me repentir.

Je souris et regarde le prisonnier qui me supplie du regard.

-Je peux lui suturer sa plaie ?

A la radio, un morceau que j'aime particulièrement passe : Rothersand ~ Lost
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Aaron Sturk
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 15:54

Elle lève doucement les mains, pas de geste violent, je ne m’affole pas, je reste très calme. Si elle avait sursauté, j’aurai moi-même pu être surpris, et tirer par accident. Je ne vois pas son visage, je ne veux pas le voir, je l’ai assez vu. La simple vision de sa chevelure me suffit, je sais tout ce que j’ai besoin de savoir. Et puis c’est une femme, elle est vile, c’est une actrice. Sans doute va-t-elle jouer la carte des larmes ou de la faiblesse pour s’en tirer. Mais tu n’es pas tombée sur la bonne personne ma belle, je ne me laisse pas distraire, pas par ça.

J’avoue cependant que sa remarque me fait rire. Une hémorragie interne, parce qu’il n’est pas allé à l’infirmerie ? Haha. Mais c’est toi l’infirmière ici cocotte, je doute que nous ayons ici un médecin avec autant d’expérience que toi… Mais j’oubliais, ton rôle était de tuer, pas de sauver. Va falloir que tu te débrouilles avec ce que tu sais, parce que pour le moment, c’est moi qui tient les rênes. C’est moi qui décide, toi, tu te contentes d’obéir, docilement. Ton état ne te permet pas de discuter. Je frappe un petit coup sec contre sa tête pour lui donner l’ordre de se presser. Commence par sauver celui là, ensuite, c’est peut être de toi qu’il faudra t’inquiéter… Je ne te laisserai pas partir comme cela, pas après tout ce que tu as fait, et tout ce que tu as du faire, tous ces actes dont toi seule connait l’existence.

Mais de ma vie, à moi, qu’est ce que tu sais ? Pourquoi aurai-je peur des femmes ? Elles ne me font pas peur. Je les fuis par principe, parce que je ne sais que trop ce dont elles sont capables. Mais j’ai rarement rencontré une espèce telle que la tienne… J’ai lu, tellement lu sur vous. J’ai été naïf de penser que vous vous étiez éteints avec le vingtième siècle. J’appui un peu plus mon arme contre elle et lui répond d’une voix sans émotion :

-Savez-vous comment fonctionnent les fusillades dans l’armée française ? Seul les gradés et les braves peuvent décider de ne pas porter de bandeau pendant leur exécution. Et savez vous pourquoi ? Car affronter le regard de son bourreau est un honneur, un privilège. Et vous ne le méritez pas.

Son… Son bourreau ? J’ai dis ça ?! Mais c’est moi ! Non, je ne suis pas un bourreau, je suis… Je suis… Je ne suis pas un bourreau ! Et cette musique putain, mais elle m’énerve ! D’un geste vif, je tire vers le poste de radio qui vole en éclat. Je remet rapidement mon pistolet derrière le crane de Maria, sans la toucher cette fois, ses cheveux risqueraient de prendre feu au contact du canon brulant.

-Refermez cette plaie, quelqu’un prendra bien pitié de lui et viendra le sauver. D’ici là, faite en sorte qu’il reste en vie, mais vite. Vous et moi, avons je pense beaucoup de choses à nous dire…

A nous dire… C’est une façon de parler. Je ne veux en vérité rien entendre, je sais assez pour la condamner. Je ne sais pas ce que je pourrai lui faire, non, je n’en ai aucune idée. Et puis, je ne me suis jamais montré violent envers mes collègues, elle est la première… Mais cette Maria n’est pas comme les autres, son passé est lourd, elle est responsable de trop d’atrocité pour que je la considère encore comme l’une des nôtres, nous, la branche encore rationnelle de la société. A mes yeux, elle ne vaut pas plus que type transit de douleur qui nous regarde suppliant elle et moi. Peut être me considère t-il comme son sauveur ? Je durci mon regard. N’y pense même pas… Tu es bien plus proche d’elle que nous ne le seront jamais.
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 17:03

-Savez-vous comment fonctionnent les fusillades dans l’armée française ? Seul les gradés et les braves peuvent décider de ne pas porter de bandeau pendant leur exécution. Et savez vous pourquoi ? Car affronter le regard de son bourreau est un honneur, un privilège. Et vous ne le méritez pas.

Il tapote derrière ma tête avant de tirer dans le poste. Ses nerfs sont entrain de lacher. Je dois réagir. Le laisser comme ça n'est pas une solution.

-Refermez cette plaie, quelqu’un prendra bien pitié de lui et viendra le sauver. D’ici là, faite en sorte qu’il reste en vie, mais vite. Vous et moi, avons je pense beaucoup de choses à nous dire…

-PLUS TARD !

Je me retourne en me baissant et soulève son bras avant de lui coller mon autre poing dans le ventre. Je le ceinture et lui parle calmement.

-Ca se voit que tu as jamais tué. Tu ferais bien de te calmer. On ne refuse pas la dernière volonté de celui qu'on tue et surtout. On garde son sang froid. Tu étais nerveux. Ma musique me permet une isolation sensorielle. Tu devrais t'y entrainer. Au fait. Tout le monde sait que l'armée française n'est qu'une bande de tapettes doublée de sales collabo. Alors ta France...Retire la de ton idéal elle ne vaut rien autant que je ne vaux rien.

Je lui enfile calmement des menottes et recoue rapidement le blessé.

-Il devrait s'en sortir. Toi je t'enferme ici avec moi et tu va me dire c'est toi ton problème avec moi ok ?
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyVen 18 Juin - 17:47

Ah ! Bordel, je ne l’avais pas vu venir celle là ! Un coup part, mais ne la touche pas. La balle manque de peu le prisonnier qui poussa un cri pour la première fois depuis mon arrivée. Comment elle a fait son coup ? Mon… Mon ventre ! Surpris, je lâche mon arme qui tombe lourdement sur le sol pavé. Ma respiration est douloureuse quelques instants. Je n’aurai pas du baisser ma garde, c’est cette saloperie de radio qui a détourné mon attention. Me voilà immobilisé par une femme ! Et ce n’est pas une question de force, elle me maintient dans une position qui me contraint à la passivité. Qu’elle fasse à son tour une faute d’inattention, et je reprendrai la main.

Je suis tout bonnement dégouté de me retrouver ainsi, faible face à elle. Et puis elle, qu’elle me parle, qu’elle me touche ! Le souffle rauque, je tente vainement de me débattre. Y’a-t-il réellement de quoi se venter quand on a tué ? Se considère t-elle une fois de plus supérieure, juste parce qu’elle a ôté des vies, et moi pas ? Cela devrait être l’inverse non ? Et puis je la vois bien, exercer les dernières volontés de ses victimes, de toutes ses victimes… Les camps dans les quels elle a servit n’égalent certes pas ceux du règne hitlérien, mais ils ont tout de même eu leur cota d’atrocité. Pourquoi es tu en liberté hein ? Pourquoi ! Pourquoi n’es tu pas avec les autres, ne payes tu pas ta dette envers l’humanité ? Crache sur les français, crache sur qui tu veux. Tu n’es rien, tu es le fond de la poubelle, cette saleté qui nous dégoute, et qu’on arrive jamais à nettoyer.

Elle me lâche pour retourner vers le détenu. Je fais un faux mouvement, et je tombe. Bravo, je n’arrive plus à me relever. Et comme il m’est impossible de retrouver mon calme, je m’énerve, je peste, je me presse, et je n’arrive à rien. Je fini par me laisser aller, allongé sur le dos. Mon crane repose dans une flaque de sang qui envahi peu à peu mes cheveux. L’odeur est désagréable, j’essaye de ne pas trop y penser. Je crois que si je prenais vraiment le temps de réfléchir à ma situation, je rendrai mon repas dans la seconde. Trifouiller dans les vicaires j’ai déjà donné, mais baigner dedans c’est la première fois. Pour le moment, c’est sur elle que je dois me concentrer, et sur la haine que j’éprouve pour elle.

-Un problème ? Je ris. C’est moi qui ai un problème ?

Je me dois de refuser le dialogue. Si je réponds, cela lui apporterai une trop grande satisfaction. Dans mon dos, je continue à forcer sur les menottes, à tenter de dégager mes mains, mais je sais que c’est peine perdue. Si encore je pouvais atteindre ma poche… Les clefs sont les mêmes pour toutes les serrures des bracelets, je pourrai donc me libérer avec la mienne. Mais elle est dans la poche avant, et mes mains sont pitoyablement et irrémédiablement coincées derrière moi.
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyLun 21 Juin - 19:09

Je l'observe tomber et l'entends pester puis me rire au nez.

Un problème ? Je ris. C’est moi qui ai un problème ?

-Bien sur que oui ! C'est toi qui m'as agressé ! Calme toi donc...

Non mais c'est pas possible d'être aussi tarré et attardé. Il est englué dans le passé et agresse les autres je trouve ça d'un débile...Euh minute...Mais je suis pareille ! Ouais mais moi je suis pas attarder et il faut me pousser à bout !

Enfin bref...J'ai assez perdu mon temps. Je soulève le prisonnier et le met sur mon dos. Je me fiche que le détenu étale son sang sur ma chemise blanche. Je m'approche le porte et souris sadiquement à Aaron.

-Je te laisse réfléchir et te remémorer les évènements de notre rencontre à maintenant. Je reviens dans une heure.

Je lui vole ses clés et sort ne laissant absolument aucun moyen de sortie à Aaron. Je reviens dans une heure j'espère qu'il aura réfléchit d'ici là.
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyMar 22 Juin - 15:04

Mais je crois rêver ! C’est moi qui l’air agressé ?! C’est quand même elle qui a pété un câble dans notre chambre l’autre jour, qui m’a insulté sans aucune raison. Et puis c’est une furie, même quand elle dort, alors quand elle est éveillée… Je la trouve gonflée de reporter la faute sur moi. Mais je ne laisserai rien paraitre, je resterai calme, passif, elle se lassera avant moi. Au pire, si elle me laisse là, quelqu’un viendra me chercher un jour ou l’autre. Ca ne me dérange pas d’attendre, j’ai toujours un truc à faire, quelque chose à penser. Je n’aurai d’ailleurs qu’à rêver à d’autres choses si elle me prend le chou.

La voilà justement qui part, soit disant pour me laisser réfléchir. Elle s’en va avec le détenu sur le dos, il est inanimé. Si ça se trouve, il est déjà crevé. Elle a l’habitude. La porte se referme, j’entends les pas s’éloigner dans le couloir, je suis calme, je suis calme… Plus un bruit, elle est partie, elle est loin. Je ne suis plus calme, plus du tout, je n’ai plus aucune raison de l’être. Je hurle de rage. Salope ! Qu’est ce qu’on pouvait attendre d’une néonazie de toute façon ?! Rien ! J’enrage d’avoir perdu face à elle ! Elle le paiera cher ! Je me débats pour me relever, mais je retombe sur le ventre, et ma bouche entre en contact avec la flaque de sang. Quelle horreur ! J’ai un haut le cœur, je… Je me redresse juste à temps, et j’arrive à m’assoir. Sinon je me serai tout simplement vomi dessus. Je ne sais d’ailleurs pas comment j’ai réussi à ne pas m’en mettre partout, parce que même comme ça, ce n’était pas pratique.

Génial… Au moins, je suis calmé. Je me traine sur les fesses pour m’éloigner de cette flaque immonde et m’adosse au mur. Ah peut être que là… En rusant, et en forçant un peu sur mes jambes, j’arrive à me redresser. Enfin debout. La tête me tourne, je vais m’adosser à la table sur la quelle elle opérait encore quelques minutes plus tôt. Je m’y hisse sans trop de difficulté et m’y assoit en tailleurs. C’était bien la peine de me relever finalement, enfin bon. Je m’adosse au mur et ferme les yeux. Là, je me perds dans mes pensées, je pense à tout, sauf à elle. C’est ce qu’elle voudrait que je fasse, et il en est hors de question.
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyDim 8 Aoû - 13:34

J'ai eu le culot de le laisser toute la nuit dans cette salle qui empestait le sang. A ce moment là, je comprendrais qu'il m'en veuille. MAIS AVANT Y'AVAIT PAS DE RAISON ! Je voulais juste être amicale moi au début tout du moins.

Non mais attends. Il ne sait rien de moi et il vient me critiquer moi ?! Nan mais je l'emmerde moi !

Il m'empêche de dormir cette nuit. Je me lève et viens le voir nue sous mon imper noir de la Waffen SS. J'ouvre la porte. Quand je dis nue, je porte en fait une guêpière noir avec un boxer et mes bas porte-jartelles.

"Alors jeune homme...Tu n'es pas fatigué de rien foutre ? Tu n'as pas réfléchit ça se voit sur ton visage."

Je lui souris et mets mes poings sur mes hanches en le regardant droit dans les yeux.

[pardon c'est court]
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyDim 21 Nov - 9:41

C'est fou ce qu'il peut faire froid ici. C'est très humide et plein de courants d'air. Et ce sang sur mes vêtements n'arrange rien à la chose. Rapidement, je commence à greloter. Je reste cependant le plus immobile possible, les yeux clos. J'essaye de penser à autre chose. En temps normal, je n'ai aucun problème pour ce qui est de laisser mon esprit vagabonder. C'est simple, je ne m'ennuie jamais. J'ai toujours quelque chose sur lequel je peux réfléchir. Je peux passer des heures dehors, sous la neige, sous la pluie, sans pour autant en être incommodé. Mais ce soir, c'est différent. Je suis encore chamboulé par toutes ces nouveautés. Je n'aime pas cet endroit, je n'aime pas les gens que j'y ai rencontrés. Je veux partir, revenir en arrière, et ne jamais avoir eu l'idée de quitter mon ancien poste.

J'ai froid, tellement froid. Des pensées sombres m'envahissent, jusqu'à ce que je me reprenne. Ne pas se laisser submerger, toujours garder le contrôle. Suffit les lamentations, et puis je serai rapidement tiré d'affaire. Même si cette folle décide de ne pas venir me libérer, quelqu'un finira bien par descendre et viendra me chercher. Oui, mais quand... Je ne cesse de soupirer. Je ne tremble plus, ou plus beaucoup. Je dois me vider la tête, et ne surtout pas penser à elle. Oui, je pense aux derniers ouvrages que j'ai lu, au film que j'ai téléchargé et regardé la veille. Je pense à la douche que je prendrai bientôt. Je crois presque sentir l'eau chaude ruisseler sur mon corps. Et puis je pense à ma mère, à qui je n'ai toujours pas envoyé de lettre comme je l'avais promis. On ne reste pas beaucoup en contact, mais je lui écris de temps en temps quand il se passe quelque chose dans ma vie. Un nouveau travail par exemple...

Et le temps passe, de plus en plus vite, sans que j'y fasse attention. Je réfléchis à tellement de choses que le bruit de la porte me surprend et je sursaute. Alors, je la vois entrer. Je regarde ailleurs. J'aurai préféré que ce soit quelqu'un d'autre. Va t-elle me laisser partir ou va t-il falloir que je supporte encore ses sautes d'humeur déraisonnables. Non je n'ai pas réfléchi, pas à nous en tout cas. Tu n'auras pas cette satisfaction, désolé. Tu me tiens peut être prisonnier de cette pièce, rabaissé au rang de taulard, menotté, souillé, mais il y a des choses que tu ne pourras jamais obtenir de moi ma grande. Tu ne sauras même pas que j'ai eu froid, que j'ai eu peur l'espace d'un instant. J'ai mon honneur, et tu craqueras avant moi. Alors, je redresse la tête, la regarde dans les yeux et sourit.

-De ne rien foutre ? Sachez mademoiselle que vous aurez beau m'enfermer, je trouverai toujours quelque chose à faire. Et ce petit moment de solitude et de calme s'est révélé presque agréable après une journée entouré de collègues et de détenus braillards.

En disant cela, je prends le risque qu'elle prolonge cet isolement. Tant pis, comme je le disais, quelqu'un viendra bien m'aider tôt ou tard. Je préfère attendre plutôt que de lui être redevable de quoi que ce soit.
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Maria Von der Kreuz
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptyMer 14 Sep - 15:17

-De ne rien foutre ? Sachez mademoiselle que vous aurez beau m'enfermer, je trouverai toujours quelque chose à faire. Et ce petit moment de solitude et de calme s'est révélé presque agréable après une journée entouré de collègues et de détenus braillards.

Pffff....Décidément ce mec me gave. Je m'adosse à la porte et m'allume une cigarette. Voilà longtemps que je n'ai plus eu envie d'une clope comme ça.

-Je sais pas ce qui va pas chez toi. Tu as un gros problème avec les femmes. Le soucis tu vois c'est que moi je voulais être sympa et toi tu fais n'importe quoi. Tu sais quand quelqu'un devient con j'deviens encore plus conne que lui !

Je ris sadiquement. C'est vrai ça ! Et si il regardait depuis le début mh ? Qui a tiré le premier ? Pas moi en tout cas.

[Trop court mais j'ai plus une idée je compte sur toi pour nous débloquer !]
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Aaron Sturk
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MessageSujet: Re: Round 1 Round 1 EmptySam 17 Sep - 11:19

Elle voulait être sympa… C'est trop drôle ça. Cette harpie se fout de ma gueule depuis la seconde où nous nous sommes rencontrés. Je n'ai rien à me reprocher. Oui c'est vrai, je l'ai menacé avec un pistolet, mais elle le méritait non ? Notre rôle c'est de maintenir l'ordre dans cette prison, pas de recréer les camps de concentration de l'holocauste. Ce mec qu'elle avait ouvert allait mourir, d'ailleurs… Vu ce qu'elle lui a fait, je doute qu'il soit encore en vie. Je n'ai pas pour habitude de défendre les prisonniers, loin de là. Mais je sais reconnaitre quand moi ou un de mes collègues va trop loin. Et vu le passé qu'a cette garce, personne ne sait exactement de quoi elle est capable.

Et voilà qu'elle s'allume une cigarette, là juste devant moi, alors que ça fait plusieurs heures que je n'ai moi même pas fumé. C'est une véritable torture. Je n'ai qu'une envie, lui sauter à la gorge pour la lui arracher. Mais encore une fois, je ne veux pas lui montrer le moindre signe de faiblesse. Au contraire, je préfère en rajouter, et au prix de quelques efforts, j'arrive à me relever pour lui prouver que je me porte à merveille.

-Va te faire foutre…

Malheureusement pour ma crédibilité, ma voix est très faible. Il faut dire qu'entre ce que je veux faire croire et la réalité, il y un une énorme différence. De me redresser m'a fait tourner la tête. Il faut dire que je ne suis pas que en manque de nicotine. La fatigue commence à se faire lourdement ressentir. Ca, et la déshydratation. J'ai beaucoup transpiré, j'ai vomi, j'ai peut être pleuré, je ne m'en souviens plus…
Je n'aurai pas du me lever. Je vois de moins en moins bien, c'est comme si la pièce déjà sombre se retrouvait petit à petit enveloppée dans un épais brouillard. J'essaye de m'appuyer contre la table, mais ayant les mains menottées dans le dos, je glisse et tombe à terre, me frappant au passage la tête contre le coin du plan de travail.

Pitoyablement étendu sur le sol, je ne pense plus à Maria, au fait que je ne veux pas paraitre faible devant elle. Je suis encore conscient, mais ce coup à la tête ne m'a pas fait du bien. Je patauge dans du sang qui est à présent glacé. Je retiens cette fois ci le haut le coeur qui me prend violemment, sans me rendre compte que mon corps s'est mis à trembler .
Merde. Je ne vois plus rien. Le brouillard s'est transformé en rideau devant mes yeux. Et là, je suis bien obligé de l'admettre, je suis pété de trouille.

(c'est pas forcément super original, mais bon... Ca va nous débloquer j'espère)
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